Avec les changements récents du marché immobilier, tant au niveau du nombre de propriétés à vendre qu’au niveau des taux d’intérêts, la question qui revient souvent est la suivante: le marché est-il toujours favorable pour la revente?
Nous avons vécu cinq (5) augmentations du taux d'intérêt au cours des derniers mois, mais surprenamment, selon Equifax, l'endettement des ménages a quand même augmenté de 8,2% par rapport au même trimestre de l'an dernier. En d’autres mots, la consommation ne baisse pas, au contraire, elle a progressé d’environ 9,5%. Le marché se montre donc encore florissant… pour le moment! Mais voilà, il faut être stratégique et savoir anticiper ce qui s’en vient!
Analyse des faits et de leurs conséquences à venir
La dernière hausse du taux directeur par la Banque du Canada, affectera éventuellement de nombreux ménages qui devront composer avec le surendettement et la hausse du coût de la vie.
De plus, à l’augmentation des taux hypothécaires, s'ajoute l’augmentation graduelle du nombre de propriétés à vendre sur le marché. Ainsi, la baisse des ventes immobilières, bien qu’actuellement minime, se fera éventuellement sentir et entraînera indubitablement une baisse de la valeur de revente.
Il est donc stratégique de bénéficier de la fenêtre d’opportunité actuelle pour vendre puisque le marché de la revente est toujours favorable et surtout rentable, malgré la légère baisse de ventes enregistrées.
En effet, bien qu’on constate depuis 3 mois une légère baisse du prix médian des propriétés, avec seulement 50 000 propriétés à vendre sur Centris, force est de constater que le marché est toujours en faveur des vendeurs. Les chiffres parlent d’eux-même, en comparaison avec le nombre de 90 000 propriétés à vendre qui prévalait avant la pandémie, on comprend facilement que, bien qu’il y ait une augmentation du nombre de produits, l’offre avec 50 000 propriétés demeure en déficit. Ainsi, tant qu’il n’y aura pas plus de produits disponibles, les prix de revente demeureront excellents.
De plus, l’augmentation du taux d’intérêt affecte surtout les premiers acheteurs qui ont plus de difficulté à obtenir leur approbation hypothécaire. En guise d’exemple, une hypothèque de 350 000 $ avec un escompte de 1% à taux variable coûtait, en février dernier, 1390$ par mois. Suite aux 5 hausses de taux, la même hypothèque, à un taux de 4,5% et avec la même escompte de 1%, coûte dorénavant 1927$, soit une hausse de 537$ par mois.
Cela signifie que c’est surtout les acquisitions par les premiers acheteurs qui diminuent. En l'occurrence, si votre type de propriété s’adresse aux 2e, 3e ou 4e acheteurs, l’impact est moindre car les gens ayant une équité sur leur propriété peuvent plus facilement emprunter pour en acquérir une nouvelle.
Toutefois, il faut garder à l’esprit que les prix sont en baisse et tel que mentionné dans notre article précédent, les cas de surenchère sont moins fréquents. De plus, le nombre de propriétés à vendre continue sa progression sur le marché. Cela signifie que nous sommes toujours dans un marché de vendeur, mais que tranquillement, le marché se réajuste et reviendra à l'équilibre.
Le moment pour vendre est donc l’idéal, vous pouvez encore bénéficier de cette bulle immobilière. Même si elle est moins gonflée, elle demeure fort avantageuse par rapport aux prix de revente des 10 dernières années.
Ainsi, si vous songez à vendre, c’est le moment et il est préférable de le faire maintenant avant que le nombre de produits sur le marché ne ramène celui-ci à un équilibre et provoque la baisse des prix de revente.
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